Nos connaissances actuelles en matière de processus oncogène (i.e. cancérisation) nous amènent à envisager l’idée que nous sommes en présence d’une simple cellule saine qui rencontre une défaillance de copie de ses gènes (ADN) au moment de sa division. Cette défaillance est un phénomène assez banal puisque sur les quelques 100.000 milliards de cellules qui nous composent, nous subissons chaque jour entre 500.000 et 1 million de lésions génétiques sur nos cellules. Quand tout va bien, ces lésions sont rapidement résorbées grâce à des systèmes d’autoréparation de l’ADN.
Ces systèmes d’autoréparation s’altèreraient notamment avec :
Quelques erreurs de copie s’accumulent alors ! Certaines d’entre elles n’ont pas de conséquences et sont immédiatement autoréparées. D’autres ont des conséquences bénignes qui peuvent être à l’origine du développement de tumeurs bénignes ou adénomes, d’autres encore vont engendrer des cellules cancéreuses (cellules mutantes) qui peuvent être à l’origine du développement de tumeurs malignes ou carcinomes. Non réparées, ces lésions cellulaires ou mutations cellulaires entraînent des risques de proliférations non contrôlées de cellules mutantes appelées métastases.
La médecine moderne évalue aujourd’hui à environ 5 % le nombre de cancers susceptibles d’être lié à un facteur héréditaire, notamment pour le sein, le foie, l’estomac, le col de l’utérus, le colon et le rectum. Le processus incriminé est à mettre en relation avec la transmission d’un patrimoine génétique qui rendrait difficile voire impossible la réparation de l’ADN endommagé. On observe alors soit une mutation des gènes dits « proto-oncogènes » (chargés normalement de réguler la croissance et la prolifération cellulaire) en gènes « oncogènes » (favorisant l’apparition et le développement de cellules cancéreuses), soit une inhibition voire une inactivation des gènes dits « suppresseurs de tumeurs » (anti-oncogènes), soit une inhibition des gènes réparateurs des lésions de l’ADN.
Nous sommes convaincus que ce pourcentage sera très largement réévalué à la hausse dans les années à venir, sauf si nous prenons conscience que, comme commence à le montrer cette toute nouvelle branche de la génétique qu’est l’épigénétique, nous pouvons influer, transformer, de notre vivant, la nature de notre propre héritage génétique. La génétique s’occupe de comprendre les caractéristiques spécifiques des quelques 30.000 gènes qui déterminent les caractères biologiques (anatomiques, physiologiques, moléculaires ou comportementaux) des êtres humains, ainsi que leurs modalités de transmission héréditaire d’une génération à l’autre.
Or, depuis quelques années maintenant, l’épigénétique essaie de comprendre comment nos gènes sont influencés par la qualité de la vie que nous menons. Cette nouvelle approche du vivant montre non seulement combien notre environnement interfère sur notre propre patrimoine génétique, sur notre génome, de notre vivant, mais également combien notre ADN est impacté par notre façon de vivre, par notre façon d’être, de nous comporter et ce, en actes, en paroles et en pensées. Notre mode de vie influencerait même notre descendance, tant sur le plan physique, physiologique, mécanique, fonctionnel, que sur le plan … psychique ! Autrement dit, nous n’hériterions pas uniquement des beaux yeux bleus de maman, de grand-maman ou d’arrière-grand-maman, mais également de leurs traumas psychiques ou de leur grande sérénité et sagesse. Et que nous-mêmes, dans nos comportements et notre histoire, serions censés influencer le destin de nos descendants.
Giacomo Cavalli, de l’Institut de génétique humaine de Montpellier précise que beaucoup pensaient qu’une fois décodé, le génome des micro-organismes, des plantes, des animaux et de l’homme, on connaîtrait tout de la vie. C’était un véritable dogme : dans la cellule, le flux d’informations ne circule que dans un sens – le code ADN est lu et traduit sous formes de molécules, les protéines. Mais nous sommes en train de vivre une vraie révolution ! Des mécanismes externes à la cellule peuvent favoriser l’expression d’un gène ou, au contraire, le déprimer et le contraindre au silence. L’information circule donc dans les deux sens comme le développe de façon pertinente le Dr Joël de Rosnay dans son ouvrage La Symphonie du Vivant.
On le sait maintenant, le patrimoine génétique ne serait donc pas gravé dans le marbre mais serait bel-et-bien influençable et réversible. Ne parle-t-on pas aujourd’hui de quelque chose d’impensable il y a seulement quelques années, à savoir de « réversion cancéreuse », c’est-à-dire de possible retour à la normale d’une cellule cancéreuse ?
Les chercheurs ont longtemps pensé et affirmé qu’une fois le processus de cancérisation de la cellule saine enclenché, celle-ci ne pouvait pas faire machine arrière du fait du développement de sa mutation (le nombre de noyaux augmente, les chromosomes se développent, les anomalies génétiques se multiplient, etc.), autrement dit, nous pensions qu’une cellule cancéreuse ne pouvait pas revenir à son état normal. Nous savons aujourd’hui qu’il n’en n’est rien et qu’une cellule cancéreuse peut soit se suicider, soit se réparer ! Nous savons même aujourd’hui que dans les tumeurs cancéreuses, il existe des cellules cancéreuses – appelées cellules révertantes – qui vont redevenir spontanément normales.
Ainsi, une fois de plus, nous pouvons constater que tout change en permanence et que rien, absolument rien, n’est figé pour toujours. La pensée traditionnelle taoïste et confucianiste, autant que la science bouddhiste, qui influencèrent considérablement la médecine chinoise ne disent rien d’autre que cela, sauf qu’elles le disent depuis plus de deux mille cinq ans. L’épigénétique est ainsi en train de démontrer ce que la tradition médicale de l’empire du milieu sait depuis déjà bien longtemps : que notre façon de vivre, d’être et de penser ainsi que l’environnement dans lequel nous vivons, sommes et pensons peut faire varier notre ADN et notre « devenir » (en cette vie même, et dans nos éventuelles vies futures) dans le bon sens comme dans le mauvais et ce, dans des temps records ! Ceci expliquerait notamment pourquoi les femmes chinoises sont six fois moins touchées par le cancer du sein que les femmes nord-américaines, alors que leurs homologues émigrées aux États-Unis ont quant à elles un taux identique à celui des américaines !
Le Pr. Pierre Bustany, professeur de neuropharmacologie au CHU de Caen confirme que :
L’épigénétique est un mécanisme très puissant qui peut agir en quelques jours, voire quelques heures. Les cellules du foie n’expriment pas les mêmes gènes au cours de la journée. C’est pour cela qu’on choisit souvent l’heure des chimiothérapies de façon à réduire leur toxicité et accroître leur efficacité. De nombreux troubles seraient transmissibles au travers de l’épigénétique, par exemple, la mélancolie, certaines dépressions, la schizophrénie, mais aussi les effets d’une violence subie pendant l’enfance. Beaucoup d’altérations du comportement sont liées à une modification de la substance blanche qui connecte les différentes aires du cerveau, et l’épigénétique joue vraisemblablement un rôle, par exemple en modifiant l’expression de gènes dans des neurones. On peut aussi penser que le stress agit par ce biais sur l’immunité.
L’épigénétique est en train d’apporter la preuve aux thèses soutenues par la médecine chinoise depuis sa naissance, à savoir celle de l’interaction fondamentale de l’individu avec son environnement, mais également du rôle essentiel que jouent nos comportements physiques et psychiques au niveau de nos gènes, tant du point de vue de leur transmission plus ou moins saine à nos descendants, que du point de vue de la modification que nous pouvons y apporter naturellement de notre vivant. Nous savons aujourd’hui qu’à chaque minute qui passe, des millions de cellules naissent et meurent. L’épigénétique nous apprend désormais que lors de la duplication cellulaire, une cellule donnant naissance à une nouvelle cellule va certes lui transmettre de bons ou de mauvais signaux en fonction de notre vécu, de la manière dont nous avons « écrit » notre histoire, mais surtout, et c’est là la bonne nouvelle, que ces signaux, bons ou mauvais, sont parfaitement réversibles dès lors que nous en changeons nous-mêmes la qualité et la nature !
Depuis des décennies, la doxa médicale considère que le cancer est avant tout une maladie génétique qui serait le résultat d’une défaillance de copie de ses gènes (ADN) au moment de sa division. Ce n’est pourtant pas l’avis du Dr Laurent Schwartz, cancérologue, radiothérapeute, pour qui le cancer serait avant tout et surtout une maladie métabolique due à un excédent d’électrons qui met alors l’organisme en synthèse.
À l’occasion d’une conférence intitulée Cancer révolution qu’il donna au Télégraphe de Toulon en 2023, le Dr Schwartz explique :
Ce qui est clair pour moi aujourd’hui, c’est que le cancer et/ou les maladies, c’est l’effet Warburg, c’est du métabolisme pur et simple. […] On a essayé de réécrire le cancer. Pour moi qui suis cancérologue, on était devant cette frustration d’être devant les malades avec rien à leur proposer d’efficace, c’est épouvantable, pour les malades évidemment, et pour beaucoup de médecins ! On était comme ça, on n’avait pas grand-chose à proposer aux malades.
On s’est mis à essayer d’y comprendre quelque chose. Pour essayer d’y comprendre quelque chose, il faut lire, et il faut surtout lire la génération qui nous a précédée, ou celle qui a précédé celle qui nous a précédée. Et au fond, en 1920, vous avez un excentrique allemand du nom d’Otto Warburg, cousin de la banque Warburg, bien né, tout ce que vous voulez, ami d’Einstein, qui aura son prix Nobel [en 1931 pour sa découverte de processus clés de la respiration cellulaire et de différents systèmes enzymatiques], qui dit une chose : tous les cancers fermentent ! C’est-à-dire que même si vous mettez de l’oxygène, ça ne brûle pas, donc, ça ne fait pas cette eau et ce gaz carbonique dont je vous parlais avant, et ça fait de la masse.
Ça, c’est ce qu’il comprend, c’est ce qu’on appelle l’effet Warburg : c’est-à-dire votre cellule ne brûle pas, elle est en synthèse, même si vous avez tout ce qu’il faut pour que ça brûle. Donc, ça c’est l’effet Warburg, c’est 1920. Et ça devient très à la mode, Warburg a énormément de succès, en particulier auprès d’Adolf Hitler. Hitler a fait des polypes des cordes vocales et n’avait qu’une trouille, c’est d’attraper un cancer. Il avait d’autant plus un polype des cordes vocales qu’il était profondément drogué et que tous ces facteurs irritants, ce n’est pas bon pour les cordes vocales. Donc, il a gardé Otto Warburg a côté de lui, qui a fonctionné jusqu’en 1945. Et après-guerre, au fond, il n’a plus fait grand-chose et il est mort dans les années 1970 [le 01 août 1970 à l’âge de 87 ans]. Mais jusque dans les années 50, le cancer est pensé comme une fermentation. Donc, ce qu’on vous dit [aujourd’hui], ce n’est jamais que redécouvrir ce qui était pensé dans les années 50 !
Et puis, dans les années 50, on fait une découverte : l’ADN. Et là, ça devient un autre fantasme, tout est écrit dans notre gène, nous sommes originaux, et il y a un programme qui fait que j’ai plus de cheveux ici ou qu’on se rencontre ici ce soir ou ceci ou cela. Et on veut tout expliquer par de l’informatique, y compris les maladies, et ça c’est un vrai délire. Alors, il est sûr que le programme génétique peut expliquer la couleur des yeux, ça personne n’en doute, dans une moindre mesure la taille, mais les maladies, [si] vous enlevez les plus courantes, les plus génétiques et rares de l’enfant, peuhh [il n’y a rien à voir avec la génétique] ! Est-ce que le cancer du sein est une maladie génétique ? Dans 99% des cas, ça ne l’est pas ! Et idem sur le reste. Et donc, cette volonté de vouloir tout expliquer par le génome a eu plein de conséquence dans ce délire qu’on a vu récemment avec le fait que l’on va tout traiter avec l’ARN messager et qu’on va traiter le cancer par des transfert de gènes et ainsi de suite. C’est intellectuellement très beau, le problème c’est que cela ne marche pas !
Donc nous [moi et mon équipe], on a creusé et on est revenu à la couche d’avant qui est que le cancer a un mode de fermentation, la cellule n’arrive pas à brûler, elle fait de la masse. Et ce qu’on a compris, c’est qu’elle fait de la masse parce qu’il y a un excès d’électrons ou, pour parler plus technique, il y a une diminution de conductance électr(on)ique. Ça, on a compris. La vraie question c’est qu’est-ce qu’on fait pour les malades ? Et on est dans ces moments de transition où personnes ne sait précisément quelle est la meilleure combinaison.
Alors, là-dedans se mélange des questions multiples : la première est la place des chimio et des traitement actuels. Il est évident que ces traitements sont indiqués dans certaines maladies. Ne pas traiter un lymphome d’Hodgkin ou un cancer des testicules par une chimio est une vraie erreur ; je veux dire, ce n’est pas une erreur, c’est un crime. Après, pour les autres maladies, au fond, ça peut pas mal se discuter. […] Au fond, il y a plein de choses que nous ne savons pas !
Toutes les maladies sont liées à un excédent. […] Votre cellule peut faire deux choses : elle brûle, et vous faites du gaz carbonique et de l’eau (ex. quand vous faite du jogging, on sue et on sort du gaz carbonique). Donc, la cellule brûle, elle ne peut pas faire de masse. Si elle ne brûle pas, elle va faire de la masse et elle va grossir. Et dans toutes les maladies, quelles qu’elles soient, vous êtes en synthèse.
Dans le cancer, c’est une cellule qui se divise pour en faire une deuxième ; dans l’Alzheimer, vous déposez des plaques ; dans le Parkinson, c’est aussi des dépôts ; dans le syndrome inflammatoire, etc. Dans toutes les maladies, vous êtes en synthèse. La chose à retenir et qu’on a compris est que cette synthèse, c’est-à-dire la raison même des maladies, est qu’il y a une chose : il y a trop d’électron. C’est aussi con que ça !
Ce sont des choses qui avaient déjà été vues dans les années 50 par Szent-György […] qui écrit que toutes les maladies sont liées à un excès d’électrons.
Ce que nous avons compris, c’est que la fermentation cancéreuse, ce qui fait la maladie cancéreuse, c’est que c’est lié à un excès d’électrons. Et, à la différence des ampoules qui sont au-dessus de nous, vous et moi ne sommes pas conducteurs. Les électrons passent dans les ampoules, ils chauffent et ça vous fait de la lumière. Mais, chez nous, les électrons, une fois qu’ils sont dedans, ils ne peuvent pas partir. Et comme ils ne peuvent pas partir, ils vont permettre de fabriquer des molécules plus compliquées, et ça c’est la raison de cette synthèse. Dans l’ensemble des maladies, il y a de la synthèse.
Dr Laurent Schwartz : Vous fabriquez des molécules lesquelles vont s’organiser pour créer une 2e cellule ; elles vont encrasser le système […], elles vont sortir sous forme de syndrome inflammatoire et vous avez des molécules qui sortent pour sortir ces électrons dont la cellule ne sait que faire. […] Les électrons sont la vraie raison de la synthèse.
Va alors se poser la question, évidemment de comment on traite les maladies maintenant qu’on a compris que les maladies c’était ça ? Comment est-ce qu’on avance ? […] Une fois qu’on a compris que cette fermentation cancéreuse avec cette explication [de l’augmentation] de la masse qui était liée à un excès d’électrons (-), alors la question est de savoir comment on les fait sortir. C’est la question sur laquelle nous butons actuellement.
Vous prenez des protons et des électrons aux hydrates de carbone (au sucre) et vous les liés à l’oxygène et cela fait de l’eau. Ça c’est l’explication biologique de la vie. Vous n’avez pas de réaction chimique plus puissante que la synthèse de l’eau. C’est cette réaction chimique que l’on utilise notamment pour lancer des fusées dans l’espace ! […] Nous faisons environ 2 gros verres d’eau par jour. On boit de l’eau mais on en fait aussi [..] et tous les enzymes que nous connaissons n’ont qu’un seul but, ralentir tout cela, parce que sinon on explose. Que se passe-t-il quand l’oxygène n’arrive pas ? Il y a trop d’électrons ! Alors, il va se passer plein de choses : il va falloir gérer les électrons, l’oxygène qui ne trouve pas sa cible, la réaction se passe mal. Les électrons vont donc être responsables de la synthèse et l’oxygène va détruire les protéines. […] En effet, lorsque l’oxygène ne touche pas sa cible, quand il ne trouve pas ses protons et ses électrons pour faire de l’eau, il va aller toucher les autres protéines […] et cela va tout détruire. Il va donc se passer deux choses :
Donc, il va falloir nettoyer tout ça. Il faut enlever ces électrons.
Dans l’interview donnée l’année précédente dans l’émission À Votre Santé de Philippe Robichon sur la radio BeurFM le 10 oct. 2022, le Dr Laurent Schwartz avançait déjà :
Avec [l’approche d’une] maladie métabolique, vous n’êtes plus dans « je vais vous détruire », vous êtes dans « je vais vous contrôler ». C’est quelque chose que vous pouvez contrôler et pour lequel il faut un traitement doux qui soit compatible avec la vie, parce que vous êtes sur une durée longue. […] On s’est mis en tête qu’une molécule n’allait pas suffire et qu’il fallait au moins deux molécules. […].
Ça fait partie des paris de Pascal : à un moment, pour moi il était évident que si je voulais régler l’histoire du cancer, ou en tout cas y contribuer, il fallait que je change de dogme, c’est-à-dire qu’on n’allait plus tuer les cellules mais qu’on allait leur permettre de respirer. Les molécules qui permettent de respirer, il y en avait à l’époque 120. Donc, on s’est dit qu’une molécule, ça n’allait pas suffire, c’est un pif, un pari, et on s’est dit qu’il fallait au moins deux molécules. […]
Je pense qu’on a compris ce qui se passe. Le cancer est un mode de fermentation, le sucre est mal brulé, et c’est dû à un excès d’électrons. […] Une cellule cancéreuse, c’est une cellule qui prolifère parce qu’elle n’arrive pas à brûler, et comme elle ne brûle pas bien, elle grossit et elle se divise. Mais, le mécanisme de fermentation, qui est déjà vu par Louis Pasteur en 1860, est une vieille histoire. Il prend de la levure de bière – parce qu’il travaille pour les brasseurs de Lilles – il diminue la teneur en oxygène et les cellules prolifèrent. Diminuer la teneur en oxygène, c’est-à-dire « fermenter » en d’autres termes, ça fait pousser, diviser les cellules. C’est un peu contre-intuitif mais c’est comme ça que ça se passe.
Une cellule cancéreuse est acide à l’extérieur et basique à l’intérieur. La cellule tumorale ne peut pas brûler du sucre, donc, la mitochondrie va mal marcher. Comme elle marche mal, il va y avoir moins de gaz carbonique de produit, qui fait un acide, donc, comme il y a moins d’acide à l’intérieur, c’est basique, et l’acide, sous forme d’acide lactique va sortir, [ce qui fait que] c’est acide à l’extérieur. Elle [la cellule tumorale] baigne dans un milieu acide alors qu’elle est basique à l’intérieur.
Pour le Dr Laurent Schwartz, le cancer est, comme toutes les maladies, une maladie métabolique de la mitochondrie :
Toutes les maladies sont des maladies de la mitochondrie ! Une tumeur [une cellule tumorale] ne peut pas brûler du sucre. Elle ne peut pas brûler du sucre donc elle acidifie l’extérieur (et est basique à l’intérieur) parce que l’usine qui permet de brûler le sucre ne fonctionne pas. La mitochondrie [qui est en quelque sorte les « poumons de la cellule »] utilise l’oxygène qui arrive par le sang lequel (l’oxygène) est brûlé au niveau de la mitochondrie. C’est là où ça se passe ! Et quand dans ces « poumons » ça se passe mal, ça s’appelle une tumeur.