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Pour que le cancer ne soit plus une fatalité !

Cancer et Bleu de Méthylène

Le Bleu de Méthylène est la plus ancienne drogue (i.e. médicament) synthétique datant même d’avant la découverte de l’aspirine. Il s’agit d’un composé synthétique dérivé du benzène qui a une longue histoire d’utilisation médicinale et qui a attiré l’attention des chercheurs ces dernières années en raison de ses nombreux bienfaits sur la santé. De ses propriétés antioxydantes à son potentiel dans le traitement de diverses affections, le Bleu de Méthylène est prometteur en tant qu’agent thérapeutique polyvalent.

Les débuts de la recherche sur le Bleu de Méthylène thérapeutique remontent aux années 1800. Toutefois, ce n’est que depuis les années 2010-2020 que les scientifiques ont décodé la manière exacte dont le BM procure ses bienfaits sur le cerveau et le corps.

Le Bleu de Méthylène fut découvert par le chimiste allemand Heinrich CARO en 1876, chef de la recherche de la plus grande entreprise chimique du monde, BASF. Il synthétisa pour la première fois ce colorant pour l’industrie textile et la teinture de la laine.

J’aime bien le rétro, tout de même, j’aime bien les vieux livres précise le Dr Schwartz, parce que dans les vieux livres, il y a plein de choses. Les gens qui nous ont précédé et qu’on a largement oublié, ben ils savaient plein de choses ils ont pensé à plein de trucs. […]
           Je pense aux vieilles histoires sur le Bleu de Méthylène, pour parler cancer […]. Le Bleu de Méthylène est un traitement de base pour plein de maladies : de la malaria à la phobie ou comme antidépresseur. C’est aussi un traitement, probablement, du cancer. C’est ce qu’on est en train de démontrer en collaboration avec l’Université de Montréal. […] Le Bleu de Méthylène est grosso modo un médicament sans danger majeur. Ce n’est pas une drogue violente et c’est des centaines de milligrammes qui ont été donnés par jour pour traiter le paludisme aux Américains pendant la guerre du Pacifique. Ça a entrainé que les yeux étaient bleus, et souvent aussi la peau un peu bleue, mais pas de troubles majeurs. Ça nous différencie totalement de la chimiothérapie dont je vous disais plus avant qu’on était dans des doses à la limite de la toxicité. Pour ces molécules, il n’y a pas de toxicité majeure. Ce que font les malades et ce que rapportent les malades […] c’est que des doses de l’ordre de 75mg par jour une ou deux fois par jour semblent ralentir la croissance tumorale. Le Bleu de Méthylène est un médicament, et donc il faut avoir une prescription pour l’utiliser. Il n’est pas vendu industriellement, il n’y a pas de pilules de Bleu de Méthylène comme il peut y avoir des pilules de Doliprane, et donc c’est ce qu’on appelle une préparation magistrale, c’est-à-dire que le pharmacien va mettre en gélules ou faire mettre en gélules et le vendre.

       Le Bleu de Méthylène n’a pas de danger médical majeur, il colore évidemment les urines en bleu mais, à part quand il est pris en même temps que les antidépresseurs, il ne semble pas violent. […] C’est un transporteur des électrons, c’est une molécule, pour parler technique, proche du FAD (Flavine Adénine Dinucléotide).
         Le Bleu de Méthylène va diminuer la quantité de ces électrons qui sont responsables de la pression électronique et qui entraîne l’effet Warburg et vont permettre aux cellules de re-respirer. Et en permettant aux cellules de re-respirer, elles ne vont pas se diviser.

Le problème qu’ont les malades, c’est qu’on ne va pas traiter un cancer avec du Bleu de Méthylène. Tout seul, ça ne suffit pas. Ce n’est pas assez puissant. Par contre, en conjonction avec les traitements classiques, d’après ce que racontent les malades, et donc hors essais thérapeutiques (vous voyez tous les bémols que j’essaye de mettre), il semblerait que cela ralentisse la croissance tumorale.

Retrouvez notre article complet sur l’usage du Bleu de Méthylène en cancérologie dans votre espace intranet.

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